mercredi 17 janvier 2018

Népal


NAMASTE

Le Népal, destination mythique pour les amoureux de la montagne et du parapente. Deux ans et demi après le terrible tremblement de terre, le pays lourdement frappé se relève. De la plus basse à la plus haute caste, les Népalais se mettent à l'œuvre. Le Bouddha et les divinités Indous, très présents dans les esprits, donne l'espoir d'un renouveau. La reconstruction prendra plusieurs années ou plusieurs dizaines d'années, et les religions et le tourisme sont importants pour le pays. C'est la première fois pour chacun d'entre nous que nous parcourons la chaîne de l'Himalaya. Accueillis à Katmandou par notre ami parapentiste népalais Temba, il va nous guider au fil des jours pour nous faire découvrir son beau pays, sa culture et ses sites de vol. Nous ne nous attarderons pas sur les sites déjà bien connus de Pokhara, Bandipur ou encore Sirkot. Nous voulons, à travers cet article, vous faire partager une expérience qui, grâce à une rencontre inopinée, fût plus riche que prévue.
"La Fine Équipe" est de nouveau réunie ou "The team tibetan bread" notre nouveau nom népalais : Romain, Alex, Doro, Arnaud, Sophie, nous sommes 5 pilotes de parapente français et belges répartis entre Marseille et la Belgique, même si la majorité d'entre nous est concentrée en Isère et Haute-Savoie. En vol montagne ou en vol cross, nous volons harmonieusement et régulièrement ensemble depuis quelques années. Temba est guide au Népal dans son agence familiale Mont Viso Trekking pendant 6 mois de l'année. Le reste du temps, il vit en France, il est chef cuistot dans un restaurant savoyard et parle couramment notre langue. En fait, il parle même 6 langues (Népalais, Tibétain, Hindi, Français, Anglais, Italien) ! Il a appris à voler à Samoëns, c'est là qu'il a rencontré Alex. Il est bon pilote et biplaceur en France comme au Népal et cette année il a rejoint notre équipe.
Notre aventure commence à Pokhara dans les avants reliefs des Annapurnas. Nous partons 3 jours en marche et vol pour tenter un décollage à 4000 mètres d'altitude en contrebas du sommet du Mardi Himal (5550m). Aux sons bruyants des insectes de la jungle, nous gravissons 18 km et 3170m de dénivelé (dont 485m de négatif) sur une crête boisée. C'est l'unique chemin et la raide et dense forêt ne donne pas envie de s'y brancher ! Il fait chaud et humide, ce qui mouille ne sèche pas. Un climat idéal pour les Sangsues qui nous accompagneront pendant l’ascension ! Une multitude de camps quelque peu espacés jalonnent le parcours. Nous déjeunons à l'un, dormons à un autre plus haut, c'est du camping de luxe ! Nous croisons des mulets à contre sens qui redescendent seuls des camps supérieurs qu'ils ont approvisionnés.

Pourtant, entre Doro qui se remet tout juste de son entorse à la cheville dûe à un atterro corsé sur de gros cailloux au Kirghizistan quelques semaines auparavant, Romain qui se traine aussi une entorse deux semaines avant le départ, et Sophie qui ménage son dos délicat, nous choisissons de nous faire accompagner par des porteurs ! 

Cette rencontre avec Sabin, chef porteur, va changer le cours de notre voyage. Sabin, plutôt bien bâti, est boxeur et trailer à haut niveau. Il vit à Pokhara et gagne sa vie entre autres en réalisant des portages pour les touristes. Les 34 kg qu'il porte par son front ne sont pour lui qu'un banal entrainement !

Le troisième jour, il est 3h30 du matin, le réveil retenti. À la lueur des lampes frontales, nous partons achever les 800 derniers mètres de dénivelé. Sophie et Alex préfèrent partir devant éclairés par la lune. Le chemin est bien tracé. Nous traversons le High Camp à 3500m, un des plus grands (il faut réserver une semaine avant pour espérer avoir une place). Dans la pénombre du camp, nous faisons une pause sur une petite place qui ressemblerait à un mémorial, au-dessus de laquelle on distingue une biroute. Un probable décollage intermédiaire doit se trouver ici, mais nous poursuivons notre objectif et nous remettons en chemin. Nous n'avons pas de temps à perdre, nous devons arriver à 6h. 

Un pilote bi-placeur cousin de Temba à Pokhara nous avait averti que le lever de soleil alimente une brise qui peut vite se renforcer, et nous ne voulons pas redescendre à pied !  Sabin veille sur nous, il marche à notre rythme et s'apprête à bondir au moindre faux pas. Le jour se lève, nous  découvrons cet incroyable paysage de haute montagne qui nous entoure. Le lever de soleil éclaire les faces Est de l'Annapurna Sud qui culmine à 7219m, et la montagne sacrée du Machhapuchrre à 6997m. Cet environnement glaciaire est grandiose mais nous espérons qu'il ne provoque pas de brise descendante. À 3800m, sous l'effet de l'altitude, nous sentons nos pas ralentir. Nous rencontrons des yaks paisiblement en train de pâturer, quelques-uns encombrent le sentier. Leurs cornes sont intimidantes mais ceux que nous rencontrons sont bien domestiqués et ne présentent finalement aucune menace. Sabin nous assure un passage en faisant retentir son cri rauque " Ar". 

Puis, ça y est, à 6h45 nous atteignons la cabane du berger à 4000m où une belle pente herbeuse nous attend pour décoller. L'espace a de quoi étaler une dizaine de voiles, la pente est marquée, ce qui facilitera l'envol. On nous offre une tasse de thé que nous apprécions tout en discutant de notre plan de vol. Une mer de nuages persiste au loin dans la vallée. Dans le doute de l'évolution entre l'étalement ou la dissipation nuageuse, nous nous hâtons car les trouées nuageuses sont peu nombreuses, nous ne devons pas trainer ! 
Avant de décoller, un rapide débroussaillage des herbes hautes s'impose. Sabin comprend vite et nous donne un coup de main. Une légère brise de face se met en route. De plus en plus de monde nous observe. À 7h30, le drapeau du Népal pour manche à air s’agite, nous saisissons le créneau, sous les encouragements des bergers, guides et porteurs népalais ainsi que les alpinistes étrangers de passage. Arnaud ouvre le bal, suivi de Romain, Alex, Sophie, Doro et Temba qui assure la sécurité en fermant toujours la marche. Sabin et ses 2 autres porteurs crient de joie et d'encouragement "Ahi, Hor", l'ambiance est folle. Nous faisons quelques passages devant le déco pour partager cette joie avec eux, avant de nous extraire du massif. 



La brise est encore faible, on aurait même aimé prendre un peu de hauteur ne serait-ce que survoler la crête que nous venons de parcourir comme pour honorer et remercier la montagne de nous permettre de vivre cet instant magique toute La Fine Équipe réunie. Mais à 7h du matin, il ne faut pas trop espérer rencontrer des courants ascendants pour rejoindre les hauts sommets !

Puis voyant la mer de nuage du fond de vallée remonter, nous décidons de ne pas trainer. Nous dégoulinons à cheval sur la crête, saluons les camps au passage. En 3100 m de dénivelé à finesse 10, on aurait pu atteindre l'atterro de Pokhara, c'était notre première idée. Mais cette mer de nuage nous a contraints à la traverser plus en avant dans sa zone la moins dense et plus claire. Ainsi, nous partageons entre amis volants cette joie d'un de nos plus beaux vols montagne, et posons 45 minutes plus tard sur un terrain de foot proche de la rivière et du village de Bhindabari accueillis par une foule d'enfants aux visages souriants.
Nous retrouvons Sabin et ses 2 autres porteurs à Pokhara à l'heure de l'apéro. Ils seront descendus en moins de 8h ce que nous avons gravi en 3 jours, on n’est pas tous fait pareils !
Sabin parle un peu l'anglais. Il nous dit avoir beaucoup apprécié ce moment avec nous et nous demande quels sont nos projets les prochains jours ? Nous ce que nous voulons, unanimement c’est avant tout voler et ouvrir de nouveaux sites de parapente accessibles à tous dans le futur !
Après discussion entre Sabin et Temba, la prochaine aventure sera de se rendre au village perdu de Sabin, à Rainaskot à environ 3 heures de 4x4 de Bandipur, où un parapente aurait déjà été vu.

MARDI HIMAL MOUTAIN PARAGLIDING TAKE OFF 
                                                                                                                                                                  
·      Orientation : Est 
·      Altitude : 4000m / Dénivelé en vol : 3100m 
·      Niveau : vol montagne - être autonome 
·      Total dénivelé de la marche d’approche : 3270m (dont + 2785m - 485m) 
o   Jour 1 (7/10/2017 – Deurali camp à 2100m) : +525m -130m 
o   Jour 2 (8/10/2017 – Badal Danda Camp à 3200m) : +1460m -355m 
o   Jour 3 (9/10/2017) : +800m 
·      Coûts du trek : 
o   Permis de vol 40€ 
o   Permis de trekking Annapurna Ouest : 16€ + le TIMS 16€ 
o   Portage : 15€/jour/porteur
                                                                                                                                                                  

Comme la majorité des routes au Népal, celle qui monte au village de Rainaskot est aussi accidentée, même très accidentée sur son dernier tronçon. D'ailleurs, notre Tata taxi n'arrivera pas au bout ! C'est à pied que nous rejoindrons le village, à l'issue d'une petite centaine de marches ultra glissantes. La plus grande responsabilité revient à celui qui porte à bout de bras les 144 œufs !

Nous sommes chaleureusement accueillis par les doyennes du village. Elles appliquent une pincée de riz au lait sur notre front, nous décore d'un collier de fleurs fraîches et nous saluent avec un beau sourire les mains en prière sur le cœur ou parfois sur le front en prononçant "Namasté". On nous offre un tchaï (thé noir avec du lait), puis découvrons ce beau petit village aux briques rouges d'une large capacité d'accueil touristique mais bien vide. Nous saurons plus tard que les touristes ne viennent pas jusqu’ici, préférant le tour des Annapurnas. On partage les repas dans leur cuisine, et profitons du petit coin salon abrité sous le regard de Bouddha ou Ganesh. Tout semble neuf ! En effet, Rainaskot a fortement été touché par le séisme de 2015. Et une américaine a totalement financé sa reconstruction. On la voit même à l'œuvre dans un album photo.



Il est 14h et grand temps d'aller découvrir ce spot de parapente inconnu des topos guides internationaux. Nous sommes tous excités après ces 4h de route depuis Pokhara. En moins de 10 minutes de marche nous arrivons au décollage. Une foule de gens nous accompagne, ils ne veulent surtout pas manquer l'attraction du village ! Le déco est petit, la largeur d'une voile, mais assez long pour en étaler 2 l'une sous l'autre. La zone d'envol est une belle pelouse bien entretenue par les chèvres. L'espace tout autour est bien ouvert et recouvert de hautes fougères. La vue est magnifique : rizières, forêts, rivières et villages perchés composent le paysage. On devine par la lecture du relief et du ciel quelles directions pourraient prendre nos vols. Orienté Sud, on prospecte un autre déco plein Est, que les fougères recouvrent complètement. Le potentiel est là pour ouvrir les vols du matin. Sabin et Temba nous montrent le top landing, un petit terrain de foot en arrière du déco. D'un premier abord, il nous paraît peu approprié sur le plan aérologique, car il semble être sous le vent d'un proche sommet qui sépare le déco Est du déco Sud, et sommes réticents à envisager de s'y poser.



Alors que nous préparons nos ailes, un 4x4 arrive au décollage et deux hommes plutôt bien sapés approchent. Étonnés, Temba notre local discutera avec eux en népalais. Nous apprenons que ce sont des journalistes venus pour faire un reportage sur la pratique du parapente à Rainaskot !! Les nouvelles vont vite au Népal, c'est un truc de fou ! Ils sont venus interviewer notre star locale Temba, qui se prépare à relever le défi à l'Open national et international (compétition de parapente) du 1er au 5 novembre prochain qui se déroula à Sirkot. Beaucoup d'argent sera versé aux premiers et cet argent est précieux pour les Népalais qui cherchent toujours à aider leur famille. Cette compétition est aussi une sélection pour les jeux d'Asie en 2018. Temba veut affirmer sa place et décide d'apprendre davantage avec nous, notamment en suivant au pas de course la Sigma10 d'Arnaud. Ce qui est chouette au Népal pour Sophie qui se passionne pour les oiseaux, c'est que dans le même thermique, on peut observer plusieurs espèces de rapaces, dont le Vautour percnoptère et l'Aigle des steppes. Le Milan noir est aussi très présent aussi et flirte parfois nos voilures comme pour nous intimider ou pour jouer comme ils le font entre congénères. D'autres espèces resteront fascinantes et indéterminées ! Ainsi nous prenons notre envol devant la caméra. Le thermique est bien là dès la sortie du déco, même si le plafond est bas, nous ne ferons d’ailleurs pas de gain excessif, juste de quoi se promener sereinement le long de la crête (un peu comme à Bandipur mais en mieux !). Nous survolons le village de Rainaskot. Les autres villages se découvrent petit à petit de la forêt et nous apercevons des foules de gens courir et crier agitant les bras comme pour nous honorer, c'est vraiment une belle ambiance. Lorsque nous repassons devant le décor, Sabin nous exclame par ses cris reconnaissants "Ar" et "Hir". Tout le monde est heureux de nous voir voler.  

Finalement après un peu plus d'une heure de vol, la masse d'air s’assagit l’atterrissage n’est plus vraiment sous le vent et Alex tente le top landing qu'il réussi brillamment en sécurité. Arnaud, qui était déjà en approche pose rapidement après lui, puis Temba enchaîne et Sophie clôture. Romain et Doro seront allés se poser en vallée au bord de la rivière à Syauli Bazar. Un atterri tellement bien choisi que nous l'adopterons les jours suivants. 

Pas le temps de plier nos voiles, les journalistes nous ont déjà rejoints au top landing où Alex et Sophie sont interviewés en anglais pour partager leurs sensations du vol. Puis ils accaparent longuement Temba qui racontera en népalais l'intérêt du site, plus pittoresque et sauvage que Bandipur ou Pokhara. Ce dernier menacé de fermeture à cause d'un projet gouvernemental de création d'un nouvel aéroport international.

Temba met l'accent sur le potentiel de développement du parapente à Rainaskot :
                                                                                                                                                                  
                Aérologie saine
                Une à deux orientations de décollage (Sud et Est potentiellement à développer)
                Gros dénivelé (environ 1000m)
                Un top landing (en aérologie calme)
                Un down landing à Syauli Bazar gigantesque et sans obstacle ; au sec même en période de rizière, avec baignade dans la rivière où l'eau est si chaude que même les sudistes parviennent à se mouiller ;-)
                Des possibilités de vol local en thermo dynamique pour les débutants et cross en triangle pour les plus aguerris. L'option plaine est aussi intéressante.
                Un paysage magnifique avec la chaîne des Annapurnas en arrière-plan
                Une récupération 4x4 par des jeunes conducteurs doués à donner des leçons et pour le coup remontent jusqu'au village de Rainaskot
                Un village très accueillant, locaux très chaleureux, bonne cuisine (on y a mangé le meilleure Dal Bat de notre séjour), chambres simple, double ou triple, sanitaires en commun, pour un bon prix, tout est aménagé pour accueillir les touristes et encore plus les parapentistes.
                                                                                                                                                                  

Ne vous y méprenez pas, ce n'est pas perché là-haut que vous aurez du wifi, et voyez cette coupure comme un séjour de bien-être pour se reconnecter avec soi-même et l'environnement qui nous entoure. La tranquillité des lieux a permis à Sophie de prolonger à demi-mesure sa retraite de yoga et méditation et à Doro et Romain de rééduquer leurs chevilles.


Les gars ont découvert au cours de la lecture du dernier numéro de la revue Cross-country (octobre 2017) un article d'un pilote anglais, Cody Tuttle, qui raconte ses expériences de vols au Népal, dont son décollage depuis le Mardi Himal !!! Incroyable nous venons également de l'accomplir 2 jours plus tôt sans le savoir ! Nous rêvons aussi devant la revue « Carnets d’Aventures » qui nous inspire bien d’autres voyages en équipe. Rainaskot mérite vraiment d'être mieux connu des libéristes. Un spot qui pourrait bien rivaliser le site de Sarangkot à Pokhara, si une décision politique veut bien arranger la route d'accès. Le seul point grisant du spot : la rotation (1h de 4x4 rock n’roll). Beaucoup moins touristique que Pokhara, autant dire que ce spot beaucoup plus sauvage ne cible pas non plus le même tourisme. Sabin envisagerait même de réouvrir le sentier pédestre qui relie le downlanding à Rainaskot (1000m de dénivelé quand même à pieds passant par un village permettant de faire une halte rafraichissante). L’eau chaude est en chemin. Une mama parle quelques mots d'anglais, une autre utilise le langage des mains, mais peu importe avec le sourire on arrive toujours à communiquer, et Sabin fait aussi l'intermédiaire et traducteur avec sa famille.




Après 3 jours de vol sur ce spot, nous repartons comblés de bonheur. Il restera avec le Mardi Himal notre number one de notre séjour au Népal. Nous vous le recommandons comme un incontournable ! Nous reviendrions, c’est sûr, optimiser le potentiel de ce spot, peut-être à une période plus instable avec des plafonds plus élevés donc plus propice au vol cross. Par exemple entre novembre et février, car la récolte de riz étant achevée les possibilités d'atterro en cas de vache deviennent alors plus vastes.

Temba et Sabin découvrirent quelques jours plus tard un article de presse paru dans le journal national. Un reportage télévisé est en cours de production par Janata Télévision (à suivre en 2018 sur www.janatasamachar.com). Et Temba nous apprendra à l’heure où cet article est en cours de rédaction qu’il fini 3ème à l’Open d’Asie, une incroyable performance, félicitations à lui, il est sélectionné pour le Asian Game 2018 !

Quant à nous la Fine équipe, sommes plus que jamais soudée après ces belles expériences partagées au-delà de nos frontières. Notre diversité de parcours, dans la vie comme dans le vol libre, nous a pourtant unies et nous apporte tant dans la Team. Entre autres, l’expérience et l’analyse d’Arnaud, la connaissance et la finesse de Sophie, la gaïté et la persévérance de Doro, l’engagement et l’entraide d’Alex, la débrouillardise et les bons tuyaux de Temba, et enfin la simplicité et la sécurité de Romain, que de bons ingrédients pour mener à bien des aventures entre terre et ciel.

Danya bad (merci en népalais) Temba pour ta logistique au top du top. N'hésitez pas à le solliciter (Contact de la part de La Fine Équipe : t.lamasherpa@gmail.com) pour vous guider dans votre séjour car dans la pampa l'anglais n'est pas toujours une langue pratiquée, et être accompagné par un Népalais simplifie beaucoup de choses y compris les prix négociés, une navette récup dans les 10 minutes qui suivent le posé et pour le partage et la compréhension d'une culture népalaise authentique.

Danya bad Sabin et ta famille. Nous sommes heureux de t'avoir rencontré et espérons que tu pourras faire vivre ton village et ta famille grâce au parapente.

La Fine Equipe, octobre 2017

RAINASKOT PARAGLIDING SPOT
                                                                                                                                                                 

                Orientations : Sud (Est pour bientôt)
                Altitude: 1730m
                Dénivelé: env 1000m
                Atterros: Rainaskot football top landing ou River side down Syauli Bazar
                Rotation : 17km 1h 30 de 4x4 Rock n’roll, compter 20€ la montée.
                Niveau : accessible débutant
                Appli Locus Map gratuite et forte utile (bien pratique hors connexion, merci Alex pour les bons tuyaux)

! Pas de permis payant pour voler !

11 commentaires:

  1. Magnifique récit !

    Il rappelle l'expédition parapente organisée par Zébulon et Claire Bernier dans le massif des Annapurnas (Népal) en octobre-novembre 2007 à laquelle avaient participé plusieurs pilotes du club : Béatrice, Hervé, le regretté Patrick Daréoux(et son épouse)et moi.
    Ce pays est superbe et avoir la chance de voler là-bas en montagne laisse de magnifiques souvenirs à jamais !
    Nous avions fait deux vols en haute altitude de toute beauté :
    - depuis le col Kong La (5400 m) : 1700 m de dénivelée ;
    - et depuis le sommet du Chulu Far East (6020 m) : 2650 m de dénivelée !

    Merci pour ce beau récit !

    Amitiés.

    Marc Lassalle

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  2. Merci pour votre récit: belles balades avec en toile de fond la chaine des Anapourna, ça fait rêver....

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  3. Beau récit de voyage... On vole super bien au Népal, même si certains sites sont un peu difficiles d'accès... Il y a aussi Bandipur entre Pokhara et Katmandu où on vole en face du Manaslu... Bravo à l' équipe!

    Bravo à la Fine Equipe!

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  4. Un beau récit bien romancé qui nous permet de voler à vos côtés. Merci
    Antoine

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  5. Merci pour le partage
    Ca fait rêver effectivement

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  6. Merci pour ce récit Romain. Bon feeling à plein nez ! Et on a idée du plaisir que vous avez eu dans ces rencontres bienveillantes.
    Nico turini.

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  7. Super récit ! Bravo pour votre engagement et intégration au pays.

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  8. Danya bad pour ce partage la fine équipe :-)
    Tristan

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  9. Merci pour vos commentaires :)

    Pour plus d'info (et pour le partage des contacts sur place) je laisse mon email:
    caperinia@gmail.com

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  10. bien ecrit , super sympa recit , partez encore , revenez , et continuez a partager ....c bon , ça fait du bien .... voyage d'utilité publique !!!

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